Quelle surface?

Vous devrez veillez à ce que les 2/3 de votre entraînement soient courus sur un terrain proche de celui de la course que vous préparez
Si vous préparez un marathon, privilégiez donc la route mais sans oublier de faire quelques sorties en nature sur terrain souple.
( Ex : pour 4 sorties par semaine faire 3 entraînement sur route et 1 sur chemin).
Sur route :
Les + : Vos appuis seront stables et votre foulée régulière, c’est donc le revêtement idéal pour améliorer la qualité de sa foulée. De plus, si vous préparez une épreuve sur
route, vous devrez adapter votre musculature à la fatigue générée par l’impact à chaque foulée sur un sol dur.
Les - : C’est un revêtement très dur qui sollicite fortement les articulations et les tendons, le risque de blessures est donc plus important avec un entraînement uniquement
sur route.
La route ne favorise pas la mobilisation de muscles profonds au niveau de certaines articulations comme la cheville.
La piste présentera les mêmes caractéristiques et sera réservée à certaines séances d’entraînement qui demandent de connaître parfaitement sa distance de course (ex 4 fois 1000m en 4mn par
ex)
Sur chemin :
Les + : Il s’agit d’un revêtement souple qui protégera vos articulations. L’entraînement sur chemin, du fait de son instabilité, va solliciter certains muscles profonds qui
participent à la stabilité de votre foulée (ex cheville, genoux). Vous développez donc l’intégralité de votre capital musculaire de coureur.
Les - : Un entraînement intégralement réalisé sur chemin ne favorisera pas votre adaptation à la fatigue musculaire liée aux épreuves longues sur route (semi et +).
Si votre terrain d’entraînement est trop instable (chemin technique) vous risquez de développer des tendinites liées à une sur-sollicitation de certaines articulations.